Le marché du travail au Congo est représenté par une population active d’environ 70 %, dont un peu plus de 51 % de femmes et 49 % d’hommes. Le chômage reste élevé et touche particulièrement les 15 – 20 ans et les moins de 30 ans por snap coquin.
La population active est relativement vieillissante et plus de 70 % des actifs occupés travaillent à leur propre compte, le plus souvent dans le secteur informel. Une importante main-d’œuvre jeune est disponible, mais elle est en majeur partie non qualifiée.
Le pays manque cruellement d’ouvriers, de techniciens et de cadres opérationnels. En cause et en premier lieu le système d’enseignement, notamment professionnel national.
L’enseignement est en grande partie généraliste et l’offre en formation technique, professionnelle et qualifiante est globalement insuffisante et inadaptée aux besoins du système productif. Ce qui conduit les employeurs à faire recours la plupart du temps à des cadres expatriés ou issus de la diaspora.
Outre ce décalage entre l’offre en formation et la demande en ressources humaines qualifiées, il subsiste un problème de mise en relation de l’offre et la demande d’emploi.
Celle-ci constitue essentiellement le monopole de l’Office national de l’emploi et de la main d’œuvre (ONEMO) dont les capacités s’avèrent limitées.
L’ONEMO est placé sous la tutelle du Ministère du Travail et a pour mission de collecter les offres d’emploi auprès des entreprises, assurer l’accueil, l’information et l’orientation des demandeurs d’emploi, organiser des stages d’initiation professionnelle en entreprise pour les jeunes diplômés, et de délivrer les cartes de travail et les visas des contrats de travail des travailleurs étrangers.
Pour pallier ces insuffisances, le gouvernement prévoit, en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) la création de centres de formation en alternance (CFA) impliquant le patronat local qui se chargera d’accueillir des étudiants en stages durant leur cursus de formation.
Parallèlement, les pouvoirs publics ont pris des mesures, avec l’aide de la Banque Mondiale, pour moderniser et réadapter les programmes de l’enseignement supérieur, public et privé, et faire en sorte que le capital humain soit en mesure de répondre aux besoins de l’économie.
Cadre législatif du travail et de l’emploi
Les relations et les conditions de travail au Congo sont régies par le Code du travail de 1975, modifié en 1996, qui explicite les clauses contractuelles entre l’employeur et le travailleur.
L’employeur est tenu d’immatriculer le salarié dans un délai de 48 heures après l’embauche, auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui est chargé de gérer les régimes de prévoyance sociale, les prestations familiales, l’assurance maladie ou accident de travail, l’assurance vieillesse, invalidité ou décès des personnes salariées.
Le contrat de travail à durée déterminée: CDD
Le contrat à durée déterminée doit être sous forme écrite, à défaut, il est automatiquement considéré comme un contrat à une durée indéterminée. Il est renouvelable une seule fois, pour une durée qui ne peut excéder la durée initiale.
Portrait of a young businesswoman sitting by her desk in the office
Il comporte une période d’essai de 15 jours, pour les contrats de moins de six mois, et d’un mois pour les autres cas.
Le contrat de travail à durée indéterminée : CDI
Le CDI est toujours un contrat écrit. Il comporte une période explicite d’essai, renouvelable une fois, et qui ne peut excéder sis mois. En cas de désaccord ou de faute, le contrat peut être rompu. Une période de préavis doit être respectée. La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat de travail doit apporter la preuve ou le motif de non-satisfaction devant l’inspection du travail.
Le contrat d’apprentissage
Le contrat d’apprentissage est établi entre un chef d’établissement industriel, commercial ou agricole, un artisan et un jeune travailleur, âgé de 16 ans au minimum.
Il ne peut excéder quatre ans. Par ce contrat, l’employeur se doit de donner une formation professionnelle méthodique et complète à l’apprenti, qui s’oblige à se conformer aux instructions qu’il recevra, et à exécuter les ouvrages qui lui sont confiés, pendant la durée du contrat.
Le contrat est signé entre l’employeur et le jeune si celui-ci est majeur, dans le contraire ce sera un tuteur ou un des parents de l’apprenti.
Le contrat d’apprentissage comporte une période d’essai de deux mois. Il est établi sans rémunération, sauf dans le cas où l’apprenti exécute des tâches et des travaux dont le Maître tire un profit.
La durée de travail
Le temps légal de travail en République du Congo est de 40 heures hebdomadaires, soit 8 heures par jour. Le travail de nuit est pris en compte entre 20 heures et 5heures du matin, et ne peut excéder 8 heures consécutives.
Le repos hebdomadaire est obligatoire et doit représenter un minimum de 24 heures. Le droit aux congés est acquis après une période d’une année de présence effective au sein de l’entreprise.
Les congés annuels payés correspondent à 26 jours ouvrables de service. Les jours fériés légaux sont à la charge de l’employeur.
Salaires et litiges liés au travail
En République du Congo le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est fixé par décret. A ce jour Il est de 54.400 FCFA brut par mois. Les salaires relèvent des conventions collectives et des règlements intérieurs propres aux entreprises.
Les collections collectives fixent des fourchettes et des barèmes de rémunération pour chaque grand secteur d’activité, en tenant compte de différents paramètres (fonction, niveau de compétence, expérience, notoriété de l’entreprise).
Au-delà, la rémunération effective reste le résultat d’une négociation entre les parties.
Les différends liés au travail sont réglés généralement à l’amiable ou, à défaut, devant l’inspection du travail ou par voie judiciaire, auprès des Tribunaux du travail.
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Depuis la fin des conflits en République du Congo, la plupart des secteurs d’activités offrent de nombreuses opportunités d’affaires que ce soit dans la production, les services ou la vente.
L’État qui était jusque là très présent dans la majorité des secteurs économiques, mise désormais sur la dynamisation accrue du secteur privé, et s’est progessivement désengagé de la gestion des activités de production, pour concentrer les finances et les efforts publiques dans la construction des infrastructures de base dans les secteurs vitaux tels que les routes, les aéroports, télécommunications, l’eau, l’électricité, le bois et les hydrocarbures.
Pour encourager l’investissement privé, le gouvernement a mis en place un cadre incitatif et avantageux pour les entreprises en matière de fiscalité, des douanes. Secteur par secteur, voici un aperçu des potentialités d’affaires qu’offre le Pays.
Le secteur du Pétrole et des ressources minières offre des possibilités intéressantes d’investissement, notamment dans les domaines de la prospection et du développement des unités industrielles ou commerciales. C’est le cas pour la prospection pétrolière dans la région de la cuvette ou en offshore aux larges de Pointe-Noire. L’exploration des minerais tels que : le fer, la potasse, le phosphate, le zinc, le manganèse, l’or, l’argent, le diamant… représente autant d’opportunités d’affaires.
Il en est de même de la fabrication du ciment et des matériaux de construction, la production de la chaud et la transformation et la commercialisation des dérivés du pétrole.
La filière des mines attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment des chinois, des canadiens, des américains, des australiens, et des autrichiens. Et l’activité s’étend sur plusieurs régions du pays (Kouilou, Niari, Cuvette, Sangha, Likouala).
LES SERVICES
Les activités liées aux services sont en plein expansion dans le pays, mais la plupart d’entre elles exigent un vrai savoir-faire et une expertise pointue. Elles ont du mal à décoller. C’est le cas des activités de conseil dans des domaines tels que : le juridique, l’informatique, la finance, le recrutement, la communication…
De même les bureaux d’études et d’audits de haut niveau, ainsi que les domaines de courtage et de la promotion immobilière attendent d’être développés.
D’autres domaines très prometteurs tels que les services aux ménages et aux entreprises ont véritablement le vent en poupe.
Il s’agit des pressings, de la restauration rapide, des boulangeries et pâtisseries, du gardiennage, des services de livraison, du commerce de proximité, du transport, de la formation, du multimédia, des Ntics, et des services de ramassage et traitement des ordures ménagères, etc.
LE TOURISME ET LES LOISIRS
Le secteur du tourisme est quasi encore inexploité en République du Congo et offre de fait de réelles opportunités d’affaires.
Les domaines d’intervention sont nombreux: création d’agences de tourisme et de tours opérateurs, construction d’établissements hôteliers et de restaurants, visites-guidées de parcs et réserves touristiques, aménagement et exploitation de sites et des circuits touristiques, organisation de croisières, d’excursions et de randonnées, transports et location de voitures, escortes et guides des voyageurs, etc.
Le Congo est propice pour le tourisme écologique (écotourisme) et le tourisme de découverte, de part la grande diversité de sa faune et de ses forêts. Autant de possibilités innovantes offertes à des investisseurs chevronnés.
Le pays est sillonné de grands cours d’eau tels que le majestueux fleuve Congo, il est doté de vastes richesses animales et botaniques : éléphants de forêts, chimpanzés, singes, gorilles, lions, buffles, hippopotames, antilopes, gazettes, des espèces variées et rares d’oiseaux, de poissons et de plantes, de fleurs et d’arbres.
Certes zones sont complètement inexploitées et abritent des populations forestières réputées pour leurs traditions ancestrales, leurs rituels, leurs danses et leurs arts à l’état pur.
L’écotourisme se conjugue ici avec le tourisme culturel et de loisir, et attire aussi bien une clientèle d’étrangers que de nationaux : croisières fluviales, pêche sportive en mer et loisirs balnéaires, pratique du golf, excursions et pique-niques, musique, pentures, organisation de circuits de découvertes historiques, etc.
LES INFRASTRUCTURES DE BASE
Depuis quelques années le pays est en pleine phase de reconstruction de ses infrastructures de base. Ce qui en fait un secteur prioritaire d’investissement et une mine d’opportunités pour les affaires. Les domaines de la construction et de la maintenance sont ici placés en haut de l’échelle et offrent des possibilités plus qu’intéressantes d’investissement.
De nombreuses opportunités ont ainsi été créées dans les domaines de l’énergie et de l’eau pour lesquels la demande est très forte et qui ont été libéralisés. Les investissements portent non seulement sur la construction, la sous-traitance et l’assistance sur des centrales hydroélectriques ou à gaz, et sur le transport et la distribution de l’électricité.
Il est possible d’investir dans la réalisation de micro-centrales électriques à base d’énergie solaire ou éolienne, ou encore à base de bio-carburants. Le domaine de l’eau offre lui aussi des opportunités innombrables notamment en termes de traitement et d’assainissement d’eau.
Le domaine des infrastructures de transport est lui aussi très prometteur. Il est possible d’investir dans les transports aériens, routiers et fluviaux, le dragage des ports fluviaux secondaires. De nombreuses opportunités sont également à saisir dans l’aménagement et la modernisation des services aéroportuaires.
LA FILIERE BOIS ET L’ENVIRONNEMENT
Les opportunités dans le secteur du bois au Congo porte sur plus de 13 millions d’hectares de forêts de production que compte le pays, soit environ 10 % des forêts du Bassin du Congo.
Il est possible d’investir dans l’exploitation forestière, ainsi que dans la production de bois de service (charbon de bois, bois d’énergie) et dans la transformation : menuiserie, ébénisterie…
Des potentialités considérables existent également dans le domaine de l’environnement : exploitation et traitement des déchets (industriels et hospitaliers), reboisement, traitement des ordures ménagers, nettoyage industriel et assainissement des agglomérations.
LE SECTEUR DE L’AGRO-INDUSTRIE, LA PECHE ET L’AGRO-PASTORALE
Seules 2 % des terres arables en République du Congo sont exploitées sur le plan agricole. L’important réservoir en eau du pays offert par un vaste réseau fluvial et une côte maritime est quasiment inexploité. Les trois quarts de la population du pays vivent en milieu urbain.
Le pays importe chaque année pour près de 100 milliards de FCFA de produits alimentaires pour satisfaire la demande nationale en produits vivriers, en légumes, en viande et en poissons.
Les opportunités d’affaires dans les domaines de l’agriculture, la maraîchage, l’arboriculture, la pêche (continentale et maritime), la pisciculture et l’élevage ainsi que la transformation de produits agro-pastoraux, etc. s’avèrent innombrables.
Le secteur porte au total sur plus de 10 millions de terres exploitables. Il est possible d’investir dans la production et l’exportation de produits vivriers tels que le café, de palmiers à huile, de pommes de terre, de cacao, etc.
D’autres domaines tels que :
– la production de viande, de volailles et d’œufs, – la construction et la gestion d’abattoirs, – la production d’eau minérale et de jus de fruits, – la transformation de manioc et d’igname, – des unités de fumage de poissons d’eau douce et de salaison de poissons de mer, – la production d’aliments pour bétail, de semence et d’engrais, – la location et la maintenance de matériel et d’engins agricoles, – le transport et le conditionnement de produits agro-pastoraux et halieutiques, etc.
constituent autant de créneaux porteurs.
LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS
Le secteur des BTP est l’un des plus dynamiques au Congo depuis le début des années 2000. A l’origine de cela la bonne santé financière de l’Etat et des entreprises, et l’émergence d’une classe d’hommes d’affaires et de cadres très fortunés durant la dernière décennie.
Le gouvernement du Congo qui a fait de la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sa stratégie, s’est donné comme priorité la modernisation et la construction des infrastructures de base et la diversification de l’économie.
Une multitude de grands chantiers de travaux publics ont ainsi vu le jour dans les domaines de la construction des routes, des aéroports, des centrales hydroélectriques ou à gaz, des lignes à haute tension de transport d’électricité, des usines d’approvisionnement en eau potable, des réseaux d’assainissement des villes, la réalisation des travaux de génie civil pour le compte de entreprises pétrolières et minières, la réalisation d’ouvrages d’art et de voiries urbaines, la modernisation et l’extension d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, etc.
Les travaux sont réalisés par des grandes firmes internationales françaises, chinoises et portugaises. Les opérateurs nationaux ont du mal à rivaliser avec elles sur ce secteur, compte tenu des investissements importants qui sont en jeu, et des exigences de sélection des appels d’offres. La demande dans la branche Bâtiment est également très forte et le secteur est en plein essor.
Au niveau de l’Etat, les programmes de « municipalisation accéléré » qui consistent à doter chaque année une région en infrastructures urbaines, en services sociaux de base (écoles et centres de santé), et en bâtiments administratifs et autres édifices modernes, constituent un élément moteur pour la branche.
La politique de construction de logements sociaux et de bureau dans les grandes villes représente ici aussi un atout important.
Sur le plan privé, la très forte demande venant des entreprises mais aussi des particuliers a aussi fortement stimulé les investissements dans la branche Bâtiment. Des villas, des immeubles à usage commercial ou d’habitation et des hôtels voient le jour presque partout dans les grandes villes du pays.
Les entreprises locales tirent bien leur épingle du jeu sur la branche Bâtiment car l’éventail des opportunités offertes est plus large.
La demande porte sur les gros besoins de l’Etat et des entreprises, jusqu’au désir d’accession à la propriété des ménages même les plus modestes.
LE SECTEUR BANCAIRE ET FINANCIER
Depuis la vague des privatisations et des restructurations qui a touché le secteur bancaire au début des années 2000, les investissements étrangers ont afflué au Congo et plusieurs grandes banques commerciales et établissements financiers ont installé leurs antennes dans le pays, sous la supervision de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC).
A ce jour, les principales banques du Congo sont la BGFI-Bank, la Congolaise de Banque (LCB), le Crédit du Congo (Groupe AttijariwafaBank), Ecobank, la Banque commerciale internationale (BCI), la Banque de l’Habitat (BCH), la Banque Espirito-Santo (Besco) et United Bank of Africa (UBA).
Malgré leur dynamisme et leur sur-liquidité, la plupart des banques congolaises restent non seulement peu intégrées aux marchés mondiaux, mais elles financent très peu d’investissements productifs à long terme dans le pays. Les rares crédits qu’elles allouent sont des prêts à court terme.
Les services bancaires se sont modernisés en peu de temps en termes de serveurs vocaux, de monétique internationale et de Swift. Et toutes les banques commerciales du pays représentent des points de vente Western Union.
LES TELECOMMUNICATIONS ET LES NTIC
Le secteur des télécommunications a connu une profonde restructuration en 2001 qui a permis l’ouverture du marché aux investissements privés.
L’opérateur public, Congo Telecom qui a perdu une partie de son monopole st resté maître des services et infrastructures de télécommunication de base (stations terriennes, lignes fixes).
La téléphonie mobile est en plein essor et compte à ce jour plus de 2 millions d’abonnés. Le marché est partagé par quatre opérateurs : Airtel (ex. Celtel), MTN-Congo, Warid Telecom et Azur-Congo qui ont investi à ce jour au total plus de 200 milliards au Congo et contribué de manière sensible à la croissance économique nationale.
Un vaste projet de couverture national (PCN) est en cours et des accords ont été signés avec la Chine qui visent étendre l’accès au téléphone, l’Internet et à la Télévision via la technologie IP et un backbone national qui reliera les grandes localités du pays, en partant de Pointe-Noire à Ouesso.
L’offre nationale en Technologies de l’Information et de Communication (TIC) présente à ce jour des limites considérables qui freinent le développement du secteur et les investissements privés.
L’accès à l’Internet est essentiellement limité aux plus grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire) avec des coûts de matériels et de connexion particulièrement exorbitants.
En attendant l’aboutissement du projet de la fibre optique, les seules modes d’accès à l’Internet en vigueur sont basés sur l’accès par satellite avec des relais à base de boucle locale radio (wimax et wifi), ou par le réseau téléphonique commuté (RTC) de Congo Telecom, et accessoirement par le GPRS via les réseaux de téléphonie mobiles.
Fiche synthétique de renseignements avant de se rendre au Congo
Le Congo ne dispose pas de bureau d’information ou d’office touristique officiel à l’étranger. Le pays n’est pas encore, à proprement parler une destination touristique à grande échelle.
Pour réussir votre voyage il est important de prendre quelques renseignements pratiques, notamment sur les formalités de voyage, les moyens de transport, les conditions de vie sur place, les loisirs, les excursions, les précautions de santé et de sécurité, les moyens de logement, les souvenirs à emporter, etc.
Les consulats du Congo à l’étranger sont aptes à fournir toutes les informations nécessaires à votre déplacement pour la République du Congo.
Néanmoins, nous avons souhaité résumer pour vous, ici quelques informations de base, utiles et pratiques pour la bonne réussite de votre visite au Congo.
Le Congo est pour l’heure essentiellement une destination d’affaires et de congrès. 90 % des personnes qui y séjournent le font pour des raisons de travail, de séminaires ou de congrès. Le tourisme de vacances et de loisirs est peu développé, ce qui explique le peu de disponibilité de structures d’accueil et d’information pour les voyageurs.
Les formalités de voyage Un passeport en cours de validité est exigé pour les ressortissants d’Afrique Centrale. Pour les autres un visa d’entrée au Congo est obligatoire, ainsi qu’une garantie de rapatriement ou un billet aller/retour ou circulaire. Le visa est à demander auprès de la représentation diplomatique ou consulaire du Congo dans votre pays.
Il faudra également avoir sur vous, un carnet de vaccinations à jour. Ps : Pour les ressortissants congolais résidant à l’étranger, un passeport nouvelle formule est obligatoire.
Les anciens passeports (République Populaire du Congo ainsi que ceux délivrés jusqu’en 1997) ne sont plus valables. Il est recommandé de les renouveler et se faire établir un passeport biométrique, soit directement auprès des services de l’émigration, soit auprès du consulat du Congo dans votre pays de résidence.
VOICI LES ADRESSES DES AMBASSADES DU CONGO A L’ÉTRANGE
La devise et le change
La monnaie est République du Congo est le franc CFA (francs de la coopération financière d’Afrique). C’est aussi la devise de la zone CEMAC comprenant le Congo, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, la Guinée Équatoriale et la République centrafricaine.
1 € = 655,957 FCFA En pièces : 5 FCFA, 10 FCFA, 25 FCFA, 50 FCFA, 100 FCFA, 500 FCFA En billets : 500 FCFA, 1.000 FCFA, 2.000 FCFA, 5.000 FCFA, 10.000 FCFA Le change s’effectue dans toutes les agences de banques commerciales dans les grandes villes. Il est quasiment impossible de faire des achats avec une carte bancaire.
Seuls quelques grands hôtels les acceptent comme mode de règlement. Ces mêmes hôtels proposent également des activités de change. Quelques rares magasins, restaurants ou hôtels acceptent des paiements en Euros ; ils vous rendront alors la monnaie en FCFA. Il est possible de retirer de l’argent en espèces dans les distributeurs des agences de banques au centre-ville de Brazzaville ou Pointe-Noire avec une carte VISA.
Il est plus pratique de disposer des petites coupures pour effectuer plus facilement des transactions avec les petits commerçants, les pourboires, ainsi que pour vos déplacements en taxis ou en autobus.
Les horaires
Le Congo est en avance d’une (1) heure sur le Temps Universel (TU) ou l’heure GMT (Greenwitch Mean Time). L’heure officielle du pays est donc GMT+1 sur toute l’étendue du territoire ; la même qu’en France en hiver. Lorsqu’il est 12h au Congo, il est midi à Paris, Francfort, Alger, Tunis, Madrid et Stockholm ; 11h à Londres et à Lisbonne ; 14h à Moscou ; 19h à Hong Kong et à Singapour ; 6h du matin à New York. Les horaires de travail vont de 7h30 à 14h pour les services publics et 17h pour les opérateurs privées. Aussi est-il recommandé d’effectuer toute démarche importante dans la matinée : banque, réservation de billets avion, courses administratives, etc.
Les jours fériés 1er Janvier : Jour de l’An 1er Mai : Fête du travail 24 Mai : Ascension 04 Juin : Mardi gras 10 Juin : Fête de la réconciliation 15 Août : Fête nationale de l’Indépendance 1er Novembre : Fête de la Toussaint 28 Novembre : Fête de la République 25 Décembre : Noël Nb : la fête de l’Assomption (dite aussi “de la Vierge Marie”) est également chômée au Congo. Mais elle coïncide avec la Fête nationale (15 Août).